Tu sais, partout autour de moi
Il n’y a plus rien pour sourire
On ne parle que de malheur
Tu sais, partout autour de moi
On ne sait pas où aller
Pour trouver un peu d’espoir
Tu sais, partout autour de moi
La pluie tombe sans répit, et,
La boue inonde les maisons
Tu sais, partout autour de moi
Le vent souffle où que tu sois
Et mes frères à l’heure de partir
Se sont cachés pour mourir.
J’aimerais tant que tu m’emmènes
Là où le ciel est clair et bleu
Parsemé d’étoiles jaunes
Dans la nuit calme de ta ville
Où aucun bruit de pleurs ne s’entend
J’aimerais tant que tu m’emmènes
Là où les rues remplies de vie
S’illuminent de visages
Dans les journées fraîches d’hiver
Où il fait bon de se rencontrer
J’aimerais tant que tu m’emmènes
Là où ces gens pleins d’espérance
Vont sans s’arrêter pour pleurer ;
Là où ces gens comme les autres
Vivent, comme seuls dans leur monde.